Conférence
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Du 17 novembre 2022 au 18 novembre 2022
Bibliotheca Wittockiana
Le regard et la main des collectionneuses : Collections privées et questions de genre
Ce colloque se focalise sur la spécificité des regards et des gestes des femmes collectionneuses, dans leurs pratiques concrètes. Si Gertrude Stein, Peggy Guggenheim, Helena Rubinstein, Nélie Jacquemart ou encore Agnès B., Françoise Billarant et Florence Guerlain bénéficient d'une grande aura, tant d’autres demeurent méconnues, qui ont pourtant joué un grand rôle dans l’histoire de l’art et de la littérature. Il s’agira donc de se pencher sur les grandes figures de collectionneuses comme sur les couples et les collections anonymes. Cette rencontre scientifique mettra l’accent sur la variété des collections, qu'elles se composent d'objets techniques, médiatiques, scientifiques, artistiques ou autres. Il se veut résolument ouvert aux diverses disciplines des sciences humaines et sociales, notamment les études culturelles, les études de genre, l'histoire de l'art, les approches anthropologiques, sociologiques et économiques, voire financières, du quotidien
Jeudi 17 novembre
13h30 : Accueil et introduction : Axel Gryspeerdt & Anne Reverseau
14h-15h15 : (In)visibilité des femmes collectionneuses
(dir. Pierre Marlet, RTBF, Collectiana)
- Julie Verlaine (Université de Tours) :
« Collectionner entre femmes : mécénat et philanthropie des Women Committees
dans les musées nord-américains, 1950-1980 »
- Christophe Veys (Centre de la Gravure et de l’Image Imprimée à La Louvière
et ARTS2-Mons) : « À propos de quelques collectionneuses invisibles »
Pause
15h45-17h : S’affirmer comme collectionneuse
(dir. Ralph Dekoninck, UCLouvain)
- Marion Bertin (Avignon & Centre Norbert Elias, UMR 8562) :
« Collectionneuses d’arts océaniens hier et aujourd’hui »
- Natasha Shoory (Durham University) :
« Marie-Anne Bigot de Graveron, Présidente de Bandeville (1709-1787) : Amateurs,
Amateuses and Women's Collections in Eighteenth-Century Paris. »Vendredi 18 novembre
9h30-10h45 : Les collections ont-elles un genre ?
(dir. Jean-Claude Jouret, ICHEC, Collectiana)
- Anne Parizot (Université de Bourgogne-Franche-Comté) :
« Des genres de collections aux collections de genres ou genrées ? »
- Sébastien Delcampe (delcampe.net) :
« Les collectionneuses qui achètent et vendent sur Internet »
Pause
11h15-12h30 : Questions de mémoires, héritages belges
(dir. Julie Bawin, ULiège)
- Martin Hullebroeck (ULB et Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) :
« Quand les veuves ont l’oeil et la main : le rôle des épouses dans le devenir
des collections des vétérans coloniaux au Musée royal de l’Armée et au
Musée du Congo (1910-1945) »
- Lyse Vancampenhoudt (MRBAB/FNRS/UCLouvain) :
« Un musée à soi. Passeuses de mémoire et pratique de l’exposition intime. »
12h30 Lunch
13h45-15h : Collectionneuses de livres et bibliophilie
(dir. Audrey Lasserre, MRBAB/UCLouvain)
- Tania Van Hemelryck (UCLouvain) :
« Derrière toute grande bibliothèque, il y a des femmes…La place des duchesses
de Bourgogne dans la constitution de la Librairie des ducs de Bourgogne »
- Géraldine David (Wittockiana) :
« De l’oeuvre au livre : collectionneuses, bibliophiles : quelles différences ? »
Pause
15h30-16h45 : Musées, galeries : partenaires des collectionneuses ?
(dir. Jan Baetens, KU Leuven)
- Pauline Prevost Marcilhacy (ULille) :
« Femmes Rothschild, collectionneuses et mécènes en France entre mémoire
et oubli » (autour de l’exposition Collectionneuses Rothschild, La Boverie Liège)
- Entretien avec Nadja Vilenne (galeriste, Liège), Elisa de Jacquier (Musée L)
et Océane Mest (ICOM)
17h : Yves Winkin (ULiège) : Conclusion
Verre de fin de colloqueOrganisé par Collectiana et Handling Louvain
Participation gratuite mais inscription obligatoire auprès de info(at)wittockiana.org
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20 octobre 2022
La Maison D’Érasme Rue de Formanoir, 31 1070 Anderlecht
La conservation préventive dans les maisons-musées : focus sur la lumière et le climat
Les musées situés dans des maisons historiques ont souvent des difficultés à gérer les différents facteurs de dégradation de leur collections et de leur bâtiment. Pendant cette journée d’étude, trois musées situés dans des maisons classées en Belgique et datant du XVe au XXe siècle évoqueront les solutions de contrôle qu’ils ont mises en place Parmi ceux-ci nous allons nous concentrer principalement sur la gestion du climat (hygrométrie et température) et de la lumière. Nous évoquerons la façon d’évaluer les besoins propres aux maisons-musées, et comment articuler la protection des collections et du bâtiment avec le confort des visiteurs et l’esthétique du lieu. La journée se terminera par une visite guidée de la Maison D’Érasme et du Béguinage d’Anderlecht récemment restauré.
Programme:
- 9h30 à 10u00: Accueil avec café et thé
- 10h00 à 10h10: Mot de bienvenue
- Comment les musées dans des bâtiments historiques abordent-ils la conservation préventive de leurs collections ?
- 10u10-10u50: Musée Horta (Allison Michel)
- 10u50-11u30: Musée Plantin-Moretus (Iris Kockelbergh)
11u30-12u10: Maison D’Érasme & Béguinage (Céline Bultreys) - 12h10 à 13h30: Déjeuner sandwich
- 13h30 à 15h00: Comment aborder les agents de détériorations lumière et climat dans une maison/musée historique (Marjolijn Debulpaep, cellule de conservation préventive de l’IRPA) + Q&A
- 15h00-15h15: Pause
- 15h15 – au plus tard 17h00: Tour dans le Béguinage et la Maison D’Érasme
La participation est gratuite.
Inscription au plus tard le vendredi 14 octobre via le lien suivant : https://bevraging.vgc.be/?e=286031&d=e&h=4458B5536FAD6E2&l=frOrganisation: La Commune d’Anderlecht et Erfgoedcel Brussel de la Commission communautaire flamande
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6 décembre 2021
Musée Royal de l'Armée, parc du Cinquantenaire
L'AMIANTE AU MUSEE - Museum Best Practices
La gestion de l’amiante est devenue une priorité en Belgique dès 2014. Mais qu’en est-il du secteur muséal qui conserve dans ses collections des objets « contenant » de l’amiante ?
Le WHI désire sensibiliser le secteur muséal aux dangers initiés par la conservation de matières dangereuses et par l’utilisation de produits dangereux dans le traitement des collections conservées en nos murs. N’oublions pas en eet notre responsabilité tant envers leur public qu’envers notre propre personnel !
La prise de conscience quant à la gestion de matériels dits dangereux en milieu muséal est -somme toute – assez récente. En effet, durant des décennies, des objets contenant des substances nocives (de l’amiante par exemple) ou encore des éléments radioactifs (dans le monde de l’aviation) ont été stockés, manipulés, exposés sans la prise de nécessaires mesures de protection des membres du personnel voire des visiteurs. Au-delà des objets eux-mêmes, divers produits furent utilisés dans le combat contre les mites, les insectes divers, les champignons, (...) dans les musées. Que ce soit par manque de connaissances, ou éventuellement par coupable négligence, les conséquences à long terme de cette gestion n’ont pas été mesurées à leur juste valeur.Le WHI désire donc partager son expertise construite en son sein par le déplacement et la présentation d ‘objets réalisés à 100% en amiante. C’est ainsi qu’un symposium sera organisé le 20 avril 2020 ayant pour thème la gestion du patrimoine constitué de matières dites dangereuses ; thème étayé par des exemples issus de nos propres collections et du monde muséal belge.
Seront abordés :- Détection des objets à risque dans les collections (estimation du risque);
- Comment présenter l’amiante dans des conditions de sécurité optimales ?
- Comment conserver le patrimoine « contenant » de l’amiante ?
- Comment communiquer à propos de l’amiante dans le cadre muséal (interne et externe) et comment évaluer les risques (checklist) ?Programme
11:45
Lunch de bienvenue
13:00
Mot de bienvenue de Michel Jaupart, Directeur Général WHI.
13:10
Patrimoine “dangereux” dans les institutions muséales: petit état de la question. ETWIE (Cellule d’expertise pour le patrimoine technique, scientifique et industriel) Dr. Joeri Januarius, coordinateur ETWIE.
13:30
Eclairage historique à propos de armes nouvelles de la Première guerre mondiale. Mathieu Willemsen, Conservateur Armes à Feu, Nationaal Militair Museum.
13:50
Réflexions techniques concernant des vitrines destinées à accueillir des objets contenant de l’amiante: de l’ébauche à la réalisation. Walter Minnaert, concepteur designstudio WHI.
Muséologie, la mince frontière entre exposer et conserver. Jurre Biemans en Ben Schepens, Bruns bv.
14:10
Travaux liés à l’amiante dans un musée: conserver mais pas détruire. Plan d’action. Luk Dekeyser, Julien Meurant, Viabuild nv
Pause
14:30
L’amiante dans les collections du WHI ou comment exposer des objets contenant de l’amiante et les conserver de façon sécurisée. Ilse Bogaerts, Chef de service, collections textile, iconographie et phaléristique. Et l’atelier de restaration du WHI, Peter De Groof, restaurateur textile, WHI.
14:50
Amiante dans les collections. Histoire des Sciences (comment les conserver dans les dépôts?). Gents Universiteitsmuseum, Dr. Kristel Wautier, coordinatrice politique et gestion des collections Gents Universiteitsmuseum.
15:10
Q & A
15:30
Conclusion: ICOM BELGIUM
15:45
Possibilité de visite guidée à travers le musée: les nouvelles vitrines contenant les objets liés à l’amiante et l’exposition “War, Occupation, Liberation” (inscription désirée)
17:00
Fin de la journée d’étude
Inscription gratuite mais obligatoire !
Veuillez envoyer vos coordonnées (nom, prénom, institution, fonction) par courriel à ilse.bogaerts@whi.be
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Du 9 novembre 2021 au 10 novembre 2021
Université de Liège
Interroger le musée universitaire et ses frontières
Dans le cadre des activités du nouveau Pôle muséal & culturel de l'ULiège, un colloque international interroge le musée universitaire et ses frontières. Dans le monde des musées, les collections universitaires occupent une place particulière. Nées et reliées aux missions de recherche et d’enseignement, elles sont destinées a priori à être immédiatement activées dans des laboratoires, salles de cours ou séminaires. Au fil du temps, les collections ont acquis une dimension patrimoniale, devenant des témoins historiques d’un certain rapport au monde. En cela, elles permettent également à tout un chacun de comprendre l’aventure humaine qu’est la science et de la mettre en relation avec d’autres modalités de production de savoirs. Le colloque des 9 et 10 novembre a pour objectif d’ouvrir le débat sur le patrimoine universitaire et d’enrichir les réflexions grâce aux expériences et aux propositions extérieures. Il s’agira, au cours de cette rencontre, d’aborder la question, complexe, des spécificités des collections scientifiques et artistiques (muséalisées ou non) au sein d’une université ainsi que les relations qu’entretiennent ces collections avec la recherche, l’enseignement et le service à la société. Ce sont donc les frontières du musée universitaire et ses contiguïtés qui seront interrogées.
https://www.news.uliege.be/interroger
Gratuit
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Du 25 octobre 2021 au 29 octobre 2021
Musée M - Louvain
Co-création au sein et au dehors du musée
Conférence annuelle ICOM-CECA
https://www.mleuven.be/fr/icom-ceca-2021
Cet automne, la Conférence annuelle CECA aura lieu virtuellement ainsi qu’au musée !
Les deux premiers jours seront organisés en ligne ; les deux suivants, en présentiel, à Louvain. Un programme de découverte de musées d’autres villes de Belgique sera aussi proposé.Les activités durant la conférence seront réparties de la façon suivante :
En ligne : Conférences magistrales, Présentations thématiques, Présentations de recherche, Projets des lauréats du concours des Bonnes pratiques, Marché aux idées.
Accès est gratuit sur inscriptionSur place : Atelier de recherche appliquée, Sessions interactives des groupes d’intérêt spéciaux, Visites, présentations et activités dans divers musées en Belgique, Session de posters, Cérémonie de remise des prix Best Practice et Recherche.
Accès payant sur inscriptionDébut des inscriptions : le 14 juin 2021. (lien activé ici à partir de cette date)
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23 novembre 2020
L'AMIANTE AU MUSEE - Museum Best Practices
CONFERENCE ANNULEE ET REPORTEE
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9 octobre 2020
Musée Juif de Belgique - 21 rue des Minimes - Bruxelles
Conférence BeMuseum
The conference of the innovation-focused network for museum professionals in Belgium is back !
THEMES
PANEL 1. FUNDING & THE NEW NORMAL IN MUSEUMS moderated by Sergio SERVELLON (ICOM VL).
PANEL 2. "MUSEUMS & ACTIVISM: Neutrality questionned" moderated by Gladys VERCAMMEN-GRANDJEAN (Brussels Museums).
Details of each panel and speaker will shortly be announced. Stay tuned!PRACTICAL
1pm à 6pm
+ Networking Party in the Museum's Courtyard till 9 pm.Cost: to be announced.
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18 septembre 2020
Fondation CIVA - 55, rue de l'Hermitage - 1050 Bruxelles
Secrets d'ateliers : ornements Art Nouveau
Colloque international sur l'ornement entre 1860 et 1920 en écho à l'exposition qui se tient actuellement au Musée Horta
I. Création de l’ornement à l’époque Art nouveau
09 h 00 – François Loyer, historien de l’art : L’ornement chez Paul Hankar
09 h 30 - Françoise Aubry, historienne de l’art, ancienne conservatrice du Musée Horta : Victor Horta et
l’ornement
10 h - Pierre-Marie Agin, artiste : Être ornemaniste au XXIème siècle
10 h 30 - Questions / réponses
10 h 45 - PauseII. L’ornement Art nouveau en Europe
11 h - Jan de Bruijn, historien de l’art, conservateur du département des arts appliqués et du design au Kunstmuseum Den Haag : Partagé entre mode, rationalisme et une supposée identité nationale. Différentes approches de l’ornement dans l’Art nouveau néerlandais.
11 h 30 - Rainald Franz, historien de l’art, conservateur du département verre et céramique au Museum für angewandte Kunst de Vienne : L’ornement Art nouveau en Autriche. De l’esthétisation de l’histoire à l’esthétisation de la vie, entre la nouvelle forme et l’ornement comme crime. Sources, concepts et solutions dans l’oeuvre de Josef Hoffmann et Adolf Loos.
12 h - François Xavier Richard, atelier de restauration D’offard : Restaurer ou reproduire les papiers peints Art nouveau
12 h 30 - Questions/réponses
12 h 45 - DéjeunerIII. L’ornement au XIXème siècle, un renouveau théorique
14 h - Estelle Thibaut, historienne de l’art, maître de conférence et chercheuse : Théories spatiales de
l’ornement au 19e siècle
14 h 30 - Priska Schmu?ckle von Minckwitz, historienne de l’art : Henry van de Velde et l’ornement
15 h - Marc Van Hoe, collectionneur et designer de textiles: L’architecture de l’ornement tissé
15 h 30 - Paul Greenhalgh, historien de l’art, directeur du Sainsbury Centre : Conclusions
16 h 15 - Question / réponses
17 h 00 - réception et visite de l’exposition du musée Horta.Prix: 10€ (à payer à l'entrée)
Inscriptions obligatoires: info@hortamuseum.be
Colloque en français, anglais et néerlandais.
Réunion conforme aux mesures sanitaires en vigueur.
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Du 16 mars 2020 au
Artothèque - Mons
Reg'arts, de la page à l'écran
Journée professionnelle organisée dans le cadre de la Biennale du livre d'art pour enfants de Mons
http://www.artotheque.mons.be/events/lenfance-de-lart
gratuit
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24 janvier 2020
Bruxelles - Académie Royale
Le Rapport Savoy-Sarr, un modèle pour la Belgique ?
Journée d’étude sur la question de la restitution des biens culturels
L’appropriation illicite, la spoliation, le pillage de biens culturels par des forces ennemies, des puissances occupantes ou, tout simplement, du fait d’autorités imposées, remontent aux fondements mêmes de l’histoire de l’Humanité.Les colonisations, singulièrement européennes au cours des XIXe et XXe siècles, n’ont pas échappé à ce phénomène.
Les guerres coloniales, puis l’occupation et l’administration des territoires colonisés, ont conduit les puissances étrangères à sévèrement « puiser » dans le patrimoine culturel et religieux des peuples et civilisations soumis à leur autorité. Jusqu’à en constituer d’illustres collections et remplir leurs plus prestigieux musées.
Opportunément, la période de la décolonisation, correspondant à une affirmation politique forte, a aussi permis l’expression de revendications légitimes portant sur la restitution des biens culturels à leurs pays d’origine.
La question de la restitution, et non plus du seul retour, apparaît ainsi comme un enjeu crucial dans la question plus vaste des réparations en visant le « versement intégral d’indemnités sous la forme de transfert de capitaux et d’annulation de la dette, le retour des biens spoliés et des trésors traditionnels ».
Ce n’est toutefois que très récemment qu’une attention semble avoir enfin été réservée à ces demandes. Ainsi, le Président français Emmanuel Macron, lors d’un discours prononcé en novembre 2017 à l’Université Ouagadougou, devenu aujourd’hui une sorte de référence, a formellement exprimé la volonté « que d’ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique ».
Depuis la parution du Rapport de Felwine Sarr et Bénédicte Savoy « Restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle », plusieurs articles et publications ont vu le jour sur le sujet. Quelles sont les questions soulevées par ces revendications aux niveaux juridique, éthique et de la conservation ? Quelles réponses peuvent / doivent être apportées ? Quels sont les critères invoqués par les revendicateurs ? Comment distinguer les biens spoliés au cours de la colonisation, ceux légalement acquis au cours de cette dernière ou issus d’elle et quels liens liaient les ‘acquéreurs’ aux détenteurs/façonneurs de ces biens et de leur communauté ?
Les questions sont nombreuses et débattues au sein de multiples instances tant internationales, telles que l’UNESCO ou le Conseil international des musées (ICOM), que nationales avec des publications de normes à ce sujet en Allemagne et aux Pays-Bas.
Le but de cette journée d’étude initiée par la Commission belge francophone et germanophone pour l’UNESCO et l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, en partenariat avec ICOM-Belgique Wallonie-Bruxelles, est d’analyser les enseignements à tirer au niveau belge du Rapport Savoy – Sarr, son degré d’applicabilité et de transposition potentielle, et de faire écho aux préoccupations des différentes entités belges concernées tout en donnant plus de rationalité à un sujet par trop passionnel.
Une large part sera consacrée à la présentation par Mme Bénédicte Savoy de son rapport co-écrit avec Mr Felwine Sarr. Quelle fut leur approche méthodologique et quelles conclusions en tirent-ils depuis la parution du rapport ? Comment bâtir sur cette base un véritable dialogue pour l’avenir ?
Après l’intervention de Mme Savoy, la parole sera ensuite donnée à un panel d’orateurs qui aborderont tour à tour les volets muséal et juridique de la question, sans oublier, bien sûr, la position de l’UNESCO.
Programme
9h.30 : Accueil des participant-e-s.
10h.: Mots de bienvenue :
Mr Didier Viviers, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique ;
Mr Philippe Busquin, Président de la Commission belge francophone et germanophone pour l’UNESCO ;
Mr Alexandre Chevalier, Vice-président d’ICOM-Belgique.
10h.30 : Mr Lazare Eloundou Assomo, Directeur adjoint de la Division du Patrimoine de l'UNESCO : « Le rôle de l'UNESCO et de son Comité intergouvernemental pour la promotion du retour des biens culturels à leur pays d'origine ou de leur restitution en cas d'appropriation illégale ».
11h.: Mme Bénédicte Savoy, Professeure d'histoire de l'art à l'Université technique de Berlin, Professeure invitée au Collège de France, et auteure du Rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain. Vers une nouvelle éthique relationnelle (co-écrit avec Monsieur Felwine Sarr) : « Le Rapport Sarr/Savoy, un an après ».
11h.30 : Mme Katrijn D'hamers, Adviseur participatie/diversiteit à FARO (Vlaams steunpunt voor cultureel erfgoed) : « Working on restitution in Flanders, a story of cooperation » (en anglais).
12h. : Débat.
12h.30 : Repas.
13h.30 : Mme Marie-Sophie de Clippele, Chargée de cours à l'USL-B, aspirante FNRS en droit du patrimoine culturel à l'USL-B et à l'ENS Paris-Saclay : « La restitution des biens culturels et le droit belge : chassé-croisé ou avancée ? » ;
14h. : Mme. Yasmina Zian, Chercheuse Restitution des patrimoines culturels, Académie royale de Belgique : « De quoi la restitution est-elle le nom ? Le cas belge à l’aune du Rapport Sarr-Savoy ».
14h.30 : Mr Yves-Bernard Debie, Avocat spécialisé en droit du marché de l’art et des biens culturels : « « Les restitutions », une question mal posée, des réponses inadéquates ».
15h. : Débat.
15h.30.: Pause détente.
15h.45 : Mr François Poncelet, Conservateur du Musée africain de Namur : « Être un musée africain, en Belgique, aujourd'hui : quel sens ? ».
16h.15 : Mr Guido Gryseels, Directeur général de l’Africa Museum : « Le Musée Royal de l’Afrique Centrale et la problématique de la restitution : dialogue et collaboration ».
16h.45 : Débat.
17h.15 : Mr Pierre de Maret, pro-recteur de l’Université Libre de Bruxelles : Conclusions et perspectives pour la Belgique.
17h.30 : Clôture des travaux.
L'inscription est gratuite mais indispensable. Pour vous inscrire c'est ICI
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Du 15 novembre 2018 au 18 novembre 2018
La Valette, Malte
26ème conférence annuelle de NEMO
Les musées sortent de leur coquille! L'impact croisé des musées
Entrez en contact avec les musées de toute l’Europe lors de la 26ème conférence annuelle de NEMO. Du 15 au 18 novembre 2018, NEMO rassemble des professionnels des musées et de la culture à La Valette, à Malte, pour explorer l’impact croisé des musées.
Les musées et leurs missions, leurs responsabilités et leurs modes d'engagement au sein de leurs communautés sont en constante transformation en réponse au développement social et économique aux niveaux local, national et mondial.
Inviter au dialogue, coopérer avec différents secteurs et sortir de leur zone de confort aide les musées à créer de la valeur, non seulement pour eux-mêmes, mais aussi pour d'autres secteurs. Le rôle crucial que jouent les musées dans une société saine et solidaire se reflète également dans l’Année européenne du patrimoine culturel 2018. Construire un avenir meilleur en Europe repose sur un engagement envers notre patrimoine culturel. Les possibilités d’influence que les musées ont à cet égard et le EYCH 2018 lui-même constitueront les thèmes centraux de cette conférence.
Rejoignez-nous pour aborder ces thèmes et échanger les bonnes pratiques avec des experts des musées de toute l'Europe.
Les membres des organisations membres du NEMO bénéficient d'une réduction de 20% sur les frais d'inscription à la conférence! -
8 novembre 2018
Auditorium Colbert, Galerie Colbert - Paris
Face aux "risques", comment les musées peuvent-ils améliorer leur organisation ?
Comment anticiper le risque ou plutôt les risques, car les facteurs sont multiples et s’additionnent : la malveillance sous tous ses aspects, les risques naturels (inondations, séismes...), les risques accidentels (courts-circuits, incendies)… ? Comment sécuriser, élaborer des « plans de prévention » ?
http://www.icom-musees.fr/index.php/page/index/Soiree-deontologie-du-8-novembre-2018
« Le musée est une institution au service de la société et de son développement qui transmet le patrimoine (...) à des fins d’études, d’éducation et de délectation... »
Cette belle définition de l’ICOM, ambitieuse et pacifique, n’envisage pas que le musée puisse être aussi une structure fragile, menacée ou menaçante, exposée au risque, à la violence et à l’insécurité.
Pourtant, nous avons encore tous en mémoire les exemples dramatiques survenus à Bruxelles en 2014, à Tunis en 2015 ou les destructions de sites patrimoniaux tels que Palmyre en 2016/2017 ou les bouddhas de Bâmiyan en 2001...
Et ce n’est pas un hasard si le rapport de la mission « Musées du XXIe siècle », centré sur l’élargissement des publics, commence néanmoins par la phrase suivante : « Le basculement définitif des musées français dans le XXIe siècle s’est réalisé en 2015, comme une réaction viscérale aux attentats (...) ».
Le « risque » fait désormais partie du langage quotidien des musées, impacte voire transforme leur organisation et constitue la source de dépenses importantes.
La sécurité des personnes, comme celle des biens patrimoniaux, interdit désormais la moindre « négligence ». L’incendie dévastateur du Musée national de Rio, il y quelques semaines, a bouleversé des populations désormais privées de leur histoire mais aussi les professionnels du monde entier. Si on n’en connaît pas encore précisément les causes, ce drame constitue pour les autorités et l’opinion publique au Brésil une brutale prise de conscience des failles de la prévention et l’implacable démonstration qu’elle doit prendre une place beaucoup plus décisive dans la gouvernance des musées.
Comment anticiper le risque ou plutôt les risques, car les facteurs sont multiples et s’additionnent : la malveillance sous tous ses aspects, les risques naturels (inondations, séismes...), les risques accidentels (courts-circuits, incendies)… ? Des organismes internationaux comme le Bouclier Bleu, l’ICCROM ou le comité international pour la sécurité dans les musées (ICMS) au sein de l’ICOM, ont élaboré une typologie des risques et des méthodologies de prévention qui en donnent la mesure.
Comment sécuriser, élaborer des « plans de prévention » ? La question ne peut sans doute pas s’adresser qu’aux seuls « professionnels » de la sécurité des musées. C’est pourquoi nous proposons d’organiser ce débat, dans le cadre de nos « soirées déontologie » ouvertes à tous les professionnels de musée. ICOM France rassemble plusieurs milliers de membres issus de tous les métiers des musées et à tous les niveaux d’intervention. Face au « risque », chacun est acteur, beaucoup peuvent témoigner d’une ou plusieurs « expériences » et tous sont potentiellement force de proposition.
La soirée-débat se veut un temps de dialogue entre des témoins qui ont une expertise du risque et des professionnels confrontés à sa menace, notamment ceux qui sont face aux publics.
Sous l’égide de l’ICOM en lien avec le « Bouclier Bleu », cette table ronde initie un partenariat entre les comités nationaux français de ces organisations. On attend du débat qu’il éclaire la notion même de risque (en amont la prévention, en aval la résilience) et aborde, de manière réaliste, ce qui est « soutenable », à la fois efficace et finançable.
Il sera aussi l’occasion d’aborder la question des formations proposées dans les cursus, en matière de sécurité des collections, des publics, des personnels, des bâtiments, s’agissant tout autant des risques naturels que des malveillances ou accidents..
Enfin, nous pourrons aborder des aspects concrets : obligations et préconisations contenues dans la loi et dans les codes - dont notre code de déontologie ICOM -, qualifications professionnelles requises, possibilités de mutualisation ou de sous-traitance…
Venez nombreux participer à ces échanges ouverts à tout public, sur inscription obligatoire.